J’ai mis des semaines avant de pouvoir écrire cette chronique car je ne savais pas par quoi commencer.
Je vais faire court car il faut que vous lisiez ce roman, c’est nécessaire pour ne pas oublier les victimes et pour comprendre ce que les familles endeuillées subissent.
Quel livre, quelle histoire et quelle immonde façon de traiter les victimes.
Ce roman rejoint la triste réalité de l’auteur.
Chaque titre de chapitre est une phrase que les protagonistes ont entendue et j’imagine l’auteur aussi.

Dans ce drame, le lecteur est témoin du quotidien des victimes après les attentats.

Les attentats, le traumatisme, l’adolescence, la colère, l’incompréhension, la récupération politique, les expertises, la résilience, la réparation… sont au centre de ce roman.

Pour la petite histoire : J’ai rencontré l’auteur au festival du livre de Nice.
J’ai pu assister à un entretien avec lui.
J’ai été bouleversée car il a perdu sa fille lors des attentats de Nice en 2016.
Il écrit pour survivre et toutes les formules atroces, les détails sur le prélèvement des organes… sont tous vrais.
Il nous a expliqué leur double peine : l’attentat et le fait de devoir prouver qu’ils sont des victimes.

Connaissez-vous cet auteur et son histoire ?