Tout d’abord merci.
Merci à Sanaë Lemoine mais aussi aux éditions Eyrolles et à Babelio (qui m’a invitée à une soirée avec l’auteure).
J’ai passé avec et grâce à ce livre un week-end hors du temps.
J’ai été dans la peau tour à tour de cette ado esseulée, de cette mère égoïste et libre et de ce père pris entre son éducation rigide et l’amour qu’il porte à ses deux familles.
Comme vous l’aurez compris, j’ai ADORÉ cette lecture.
Un premier roman qui nous secoue, nous énerve, nous soulage…
Toutes les émotions y sont, c’est une réussite.
Ne trouvez-vous pas drôle le choix des noms de famille : « Louve » pour la mère et « Lapierre » pour le père ? Moi, j’adore ce que cela suggère.

L’ascension sociale, les différences de classes sociales, l’éducation, la transmission, mais aussi l’amour entre une mère et une fille (parfois toxique) sont des sujets omniprésents dans ce roman d’apprentissage.
Les gens de l’ombre ont une grande place dans ce roman, que ce soit Margot ou bien Brigitte avec cette « plume de l’ombre ». L’auteure rend un réel hommage à ces personnes que l’on cache.

Pour la petite histoire :
L’auteure a été invitée dans une émission télé avec Mazarine Pingeot car effectivement, on fait rapidement le lien entre ces deux femmes, lors de la lecture de ce livre.
Au moment de la découverte de l’existence de Mazarine, Sanaë Lemoine a été très émue par son histoire. Elle ne savait pas qu’il y aurait un écho plus tard dans sa propre famille.
On aura compris que ce livre est un roman inspiré de l’histoire de l’auteure.
En effet, l’auteure a appris à 21 ans que son père avait une autre famille cachée. Sanaë faisait partie de l’officielle.

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