Je dois bien vous confier une chose : ce ne n’est pas la couverture qui m’a attirée, vraiment désolée !
En effet, le livre est bien plus profond que ce qu’il pourrait laisser penser, il est lumineux.
J’ai choisi ce livre en regardant une critique dithyrambique de Gérard Collard.
Et grand bien m’en a pris !!!

C’est plus qu’une jolie histoire, c’est une expédition dans le sud (ma région d’adoption), dans la vraie vie, dans les émotions et les sentiments.
On marche sur ces plages, on grandit avec l’héroïne au fur et à mesure de son histoire.
Ce roman est loin du « feel-good » que sa couverture nous propose. Son histoire est tout ce qu’il y a de sérieux.

L’un des grands thèmes est celui du temps, du temps qui passe dans cette maison de retraite, du temps avant la mort, mais aussi, de l’horloge biologique contre laquelle les femmes se battent.
L’autre thème abordé qui m’a beaucoup plu : les relations intergénérationelles, ce qu’elles apportent à l’être humain, ce qu’elles permettent d’accomplir.

Pour la petite histoire : Léa Wiazemsky est la fille de Régine Deforges, autrice entre autres de « La bicyclette bleue ».
C’est le troisième roman que Léa WIAZEMSKY publie après « Le bruit du silence » et « Le vieux qui déjeunait seul », mais ce n’est pas tout car elle est aussi actrice.
Quel talent !!

Merci à Gérard Collard car, sans lui, je serais passée à côté.
J’ai vraiment aimé cette histoire, ces personnages profonds.
Du coup, je vais filer à la librairie me procurer ses deux autres livres qui, au passage, ont une super presse et je vous dirai.

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?