LA PETITE DERNIÈRE

by Claire LABALETTE

LA PETITE DERNIÈRE - FATIMA DAAS

Fatima Daas, La petite dernière

Mon pitch

Fatima, la narratrice, est française d’origine algérienne et musulmane pratiquante.
Fatima, c’est Fatima Daas.
Elle est la petite dernière d’une grande fratrie de filles.
Elle vit, en banlieue parisienne, avec une mère dont la cuisine est son « Royaume » et un père égoïste et parfois violent.

Elle se « raconte » de l’enfance à l’âge adulte.
C’est une jeune fille asthmatique, révoltée, parfois difficile et qui se cherche pendant des années.
Le poids de la double culture et de la religion est très compliqué à gérer pour Fatima.

Au détour d’une rencontre, Fatima va comprendre qui elle est au plus profond d’elle-même.

Mais comment va-t-elle gérer sa découverte ?

Mon avis

Quel coup de cœur ! C’est une ode à la vie, un magnifique poème.
Chaque début de chapitre commence de la même façon, comme on ferait une prière ou une incantation.
Le livre est court mais tellement intense que cela m’a suffi pour être complètement imprégnée de l’histoire de Fatima.
Fatima, la petite dernière, Fatima la rebelle, quelle est belle cette jeune fille.

Dans ce roman, il est surtout question de religion, d’intégration, de double culture, d’adolescence, d’amour et de construction mais pas uniquement !

Ce roman avait frappé en plein cœur la libraire Le Carré des Mots. J’ai compris très vite ce qu’elle avait voulu me dire.
Ce roman permet de se questionner : comment se construire en tant que femme dans un monde d’hommes, de violences et d’incompréhensions ? Comment s’accepter tel que l’on est ?
Il amène aussi à la réflexion et aux échanges.
C’est un livre à offrir.

Pour la petite histoire :
J’ai lu un article passionnant dans les inrockuptibles cet été où Fatima Daas se livrait. En voici quelques lignes : « J’ai fait un master de création littéraire à Saint-Denis Paris 8 pendant deux ans. Très vite, je me suis rapprochée d’une écriture autofictionnelle et, « La Petite Dernière » est né d’un premier texte que j’avais écrit sur mon rapport à l’islam. Mais pour moi, ce n’est pas un roman autobiographique, c’est vraiment de l’autofiction. Il ne s’agissait pas de raconter une histoire vraie. On vit dans un monde où les gens sont obsédés par cette question de savoir si ce que l’on raconte a été réellement vécu. »

Et pour vous, est-ce important de savoir quel est le degré de fiction de votre lecture ?

Je vous invite à parcourir mon blog littéraire et échangeons !

Et si on regardait une vidéo sur cette auteure et sur son livre ?

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