Ce roman est construit en deux parties.
La première est un portrait autour de la passion amoureuse, la seconde partie repose sur l’introspection de la narratrice.

C’est une passion amoureuse entre deux femmes, un « ouragan ».
Elles s’aiment et profitent à fond de la vie.
La narratrice vit à côté de Sarah, elle vit pour Sarah, on ne connait d’ailleurs pas son prénom.

L’acceptation du milieu homosexuel, la musique classique, la passion, la séparation… sont des thèmes importants et bien traités dans ce roman. Mais, ça raconte aussi comment on « meurt » d’amour.

Ça raconte Sarah est une formule qui revient, comme une obsession.
Ce roman m’a perturbée, j’avais envie de connaitre le nom de la narratrice, de mieux la comprendre et de comprendre comment on «abandonne» sa vie, pour un amour, quel qu’il soit. 

J’ai été troublée et je pense que c’était le but.
Je dois dire que l’auteure nous délivre, dans ce roman, l’Amour absolu, la Passion, comme on aimerait tous les connaitre un jour.

Pour la petite histoire : Pauline Delabroy-Allard a beaucoup douté. Elle a vécu l’écriture de ce roman de façon solitaire, comme sa narratrice, en Italie.
C’est un premier roman surprenant, par l’originalité de l’écriture, avec ses phrases courtes. Ce sont des poèmes que nous propose l’auteure.

Merci à mon libraire Raphaël, du « Carré des mots », à Toulon, qui m’a proposé son coup de cœur 2018.